Centre de Gestion de la fonction publique et territoriale d'Eure-et-Loir

Congé maladie ordinaire

L’agent en activité a droit à des congés de maladie lorsque la maladie qu’il présente est dûment constatée et le met dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions

L’octroi d’un congé de maladie ordinaire

Pour obtenir un congé de maladie ainsi que le renouvellement du congé initialement accordé, l’agent adresse à son employeur, dans un délai de quarante-huit heures suivant son établissement, un avis d’interruption de travail.

Cet avis indique, d’après les prescriptions d’un médecin, d’un chirurgien-dentiste ou d’une sage-femme, la durée probable de l’incapacité de travail.

Retard d’envoi

En cas d’envoi de l’avis d’interruption de travail au-delà du délai prévu à l’alinéa précédent, l’autorité territoriale informe par courrier le fonctionnaire du retard constaté et de la réduction de la rémunération à laquelle il s’expose en cas de nouvel envoi tardif dans les vingt-quatre mois suivant l’établissement du premier arrêt de travail considéré.

Durée du congé et rémunération

STATUT AGENT
DURÉE MAXIMUM
RÉMUNÉRATION VERSÉE PAR LA COLLECTIVITÉ
PRESTATIONS SERVIES PAR LA CAISSE DE SÉCURITÉ SOCIALE
Titulaire – stagiaire CNRACL12 mois consécutifs3 mois à plein traitement
9 mois à demi-traitement
À calculer sur une année glissante
Les agents CNRACL ne relèvent pas de la Sécurité sociale.
Titulaire – stagiaire IRCANTEC12 mois consécutifs3 mois à plein traitement
9 mois à demi-traitement
À calculer sur une année glissante

Les indemnités journalières de la CPAM, s’il y a lieu, viennent en déduction du plein ou du demi-traitement versé par la collectivité.
Indemnités journalières (IJ), sous conditions, versées par la CPAM à la collectivité (subrogation) ou à l’agent.

La subrogation ne peut être mise en place que si le traitement maintenu (plein ou demi) est supérieur aux IJ.
Contractuel IRCANTEC12 mois consécutifsmoins de 4 mois d’ancienneté de service : pas de rémunération versée par la collectivité, congé sans traitement

après 4 mois d’ancienneté de service :
• 1 mois à plein traitement;
• 1 mois à demi-traitement

après 2 ans d’ancienneté de service :
• 2 mois à plein traitement ;
• 2 mois à demi-traitement

après 3 ans d’ancienneté de service :
• 3 mois à plein traitement ;
• 3 mois à demi-traitement

Les indemnités journalières de la caisse primaire d’assurance maladie, s’il y a lieu, viennent en déduction du plein ou du demi-traitement versé par la collectivité.
Aucun congé ne peut être attribué au-delà de la période d’engagement restant à courir.
Indemnités journalières (IJ), sous conditions, versées par la CPAM à la collectivité (subrogation) ou à l’agent.

La subrogation ne peut être mise en place que si le traitement maintenu (plein ou demi) est supérieur aux IJ.

La journée de carence

Une journée de carence dans la fonction publique en cas d’arrêt maladie est de nouveau appliquée depuis le 1er janvier 2018.

Ainsi l’ensemble des agents ne bénéficient du maintien de leur rémunération qu’à compter du deuxième jour du congé de maladie ordinaire. Pour plus d’informations, consultez la fiche thématique .

Les contrôles

STATUT AGENT
ÉCHÉANCE
TYPE DE CONTRÔLE
COMPÉTENCE
Titulaire – stagiaire CNRACLÀ tout momentContre visite médicale par un médecin agrééL’employeur ou via l’assurance statutaire
Titulaire – stagiaire IRCANTECProlongation de l’arrêt au-delà de 6 moisContrôle médical par un médecin agrééL’employeur
Titulaire – stagiaire – contractuel IRCANTECÀ tout momentContre-visite médicale par un médecin agrééL’employeur ou via l’assurance statutaire
Titulaire – stagiaire – contractuel IRCANTECÀ tout momentContre-visite médicale par un médecin contrôleurCPAM

Fin du congé

Le certificat médical indique la durée probable de l’incapacité de travail.

Avant 12 mois consécutifs de congé de maladie ordinaire, l’agent peut reprendre ses fonctions, sans contrôle obligatoire ou visite de reprise à la fin de l’arrêt en cours.

Cependant, si des difficultés de santé empêchent une reprise sur le poste ou limite les tâches, une visite auprès du médecin du travail permet de définir les restrictions et aménagements à prévoir.

A expiration des douze mois consécutifs, la saisine du Conseil Médical est obligatoire pour vérifier l’aptitude aux fonctions et envisager les situations d’inaptitudes. L’agent ne pourra pas reprendre sans l’avis préalable du conseil médical.

Références juridiques